National Institute of Agronomic Research Morocco - INRA Morocco

Overview: Cultures Fourragères.AXE2 - AMELIORATION DES TECHNIQUES CULTURALES ET DE LA GESTION DES CULTURES FOURRAGERES



Leader: Rajae Kallida, National Institute of Agronomic Research Morocco - INRA Morocco

Team members: 3
Partner organizations: 1

Budget 2025
MAD :
0

Results: 0

  Axis Description
    
2.1 Résumé : Le renforcement de la filière des fourrages oriente implicitement vers l'intensification de la production, la préconisation de plus de cultures fourragères et la constitution de réserve fourragère à même de répondre aux besoins d’un cheptel de qualité. L'amélioration des trains techniques préconisés pour la conduite des cultures fourragères, considéré en parallèle avec une diversification raisonnée conjuguées à l’extension des superficies, demeurent des lignes d’intervention prioritaires pour satisfaire cette demande et ainsi combler le déficit fourrager. Parmi les voies d’amélioration, la préconisation des itinéraires techniques performants, adaptés et innovants pour une meilleure conduite des principales espèces fourragères. Certains maillons de l’itinéraire technique de l’orge, le sorgho fourrager, le Bersim, le pois-fourrager, la vesce ainsi que l’itinéraire technique de production des légumineuses fourragères, dites mineures (sulla orobe et mélilot), vont être mis au point depuis l’installation jusqu’à la récolte de fourrage ou de grains, comprenant la mise en place des cultures, le peuplement idéal, la pratique de la fertilisation phospho-potassique, la place dans la rotation ainsi que la gestion des mauvaises herbes et parasites. Une mise au point concernant l’exploitation fourragère, notamment en foin et en ensilage est à l’ordre du jour. Plusieurs actions sont proposées au niveau de cet axe pour s’aligner avec les objectifs tracés par la stratégie GG et contribuer à lever certaines contraintes inhérentes à cette filière en vue de promouvoir la production fourragère. Mots clés : Cultures Fourragères, orge, sorgho, bersim, pois, vesce, lupin jaune, légumineuses fourragères, itinéraires techniques 2.2 Contexte et point de situation 2.2.1 Orientations stratégique Le Maroc s’est engagé dans la nouvelle stratégie nationale de développement agricole : Génération Green (GG), qui vise à faire du secteur agricole, un levier important de développement économique et social à l’horizon 2030. Dans la nouvelle stratégie Génération Green, le secteur agricole marocain est appelé à gravir une nouvelle échelle dans son développement. Il cible une augmentation des rendements une fois et demi, et une production de 30 à 50 variétés supplémentaires dans le cadre de la consolidation des filières agricoles. Loin d’être épargnées, les cultures fourragères qui assurent un poste important bien à l’amont de la production animale, ont été retenues en tant que filière prioritaire dans la déclinaison de la stratégie GG en entier accord avec les axes stratégiques de la recherche à l'INRA. Ceux-ci couvrent aussi bien l’amélioration de la productivité, la compétitivité et la durabilité de la production agricole, la caractérisation, la préservation et la valorisation des ressources naturelles. Au vu de l’importance stratégique que revêt la thématique de la recherche fourragère lors des quatre années à venir, une équipe multidisciplinaire de chercheurs s’est constituée et a collaboré autour de cette thématique pour formuler la présente proposition à la lumière des contraintes identifiées lors du diagnostic participatif avec les partenaires. L’équipe a veillé à ce que les contraintes réelles et spécifiques exprimées par les partenaires au niveau national ainsi que les orientations stratégiques de Génération Green 2020-2030, soient pris en considération. Les doléances exprimées par les parties prenantes lors de la phase de cadrage ont concerné des axes de recherche et de recherche-développement concernant la production des fourrages. Il s’agit principalement de la diversification des cultures fourragères et l’élargissement de la gamme des espèces productives et surtout adaptées aux différentes régions agro-climatiques. S’ajoutent à cela la promotion des légumineuses fourragères dans l’alimentation du bétail, un accent particulier a été mis sur le pois fourrager dans certaines régions. Les agriculteurs ont évoqué l’intérêt croissant des mélanges fourragers et optent pour l’expérimentation de nouvelles combinaisons de variétés et d’espèces plus productives. Par ailleurs, le choix d’espèces fourragères locales, telles que le Sulla, l’Orobe et le Sorgho, notamment dans les régions nord du pays est dicté, en plus de leur intérêt agronomique-fourrager indéniable, par un intérêt environnemental lié à l’amélioration de la fertilité des sols par la fixation symbiotique de l’azote et la valorisation des sols marginaux. Le sorgho grain, par son cycle printanier et ses besoins en eau assez réduits est la seule culture capable de valoriser le sol en pleine saison estivale en absence de toute irrigation. Le développement de la technique de l’orge hydroponique en tant que technique de production intensive de fourrage a été largement demandé. Une recherche est à investir pour le choix de matériel génétique adapté à cet usage ainsi que l’optimisation de la technique de production. Les agriculteurs et utilisateurs ont demandé à ce que le secteur des fourrages dans sa globalité, soit encadré par des organisations professionnelles. Ils ont réitéré leurs souhaits à ce que les fourrages soient conduits en agriculture de conservation à l’instar des autres grandes cultures dans certaines zones conduites en agriculture pluviale. 2.2.2 Etat de l’art : La production des cultures fourragères accuse un écart important par rapport aux rendements potentiels à réaliser. En effet, les rendements de ces cultures ne dépassent pas la moitié du potentiel des espèces cultivées (MAPM 2011). Cet écart observé est imputé en grande partie à une faible maîtrise de la conduite culturale. Le constat du terrain reflète un certain nombre de lacunes, voir une méconnaissance de certaines techniques d'exploitation et de conservation des fourrages surtout dans le cas d'élevage laitier dans certaines zones du Maroc, mais aussi dans des zones d’agriculture extensive. La mise au point des systèmes fourragers potentiels exige une amélioration des techniques culturales couplée à une diversification des cultures fourragères pour subvenir aux besoins d’un cheptel croissant en nombre. L’exploitation des espèces et variétés fourragères productives, adaptées et de bonne qualité nutritionnelle et la maitrise de la gestion culturale en parcelles, s’avèrent un défi pour améliorer les systèmes alimentaires en vigueur dans un contexte de renforcement des fourrages en tant que source incontournable d’UF bon marché. Dans ce contexte, l’amélioration de la conduite du sorgho, d’avoine et d’orge est une voie intéressante d’intensification de la production fourragère, étant donné que ces trois céréales fourragères sont largement utilisées et sont dotées d’un fort potentiel de production souvent sous exploité. En effet, les travaux de recherche ont démontré des résultats prometteurs concernant la culture du sorgho. Deux coupes ont été réalisées avec un rendement maximum de 14,2 tonnes de matière sèche par hectare, obtenu avec l’apport de 150 unités d'azote, dont 50 unités au semis et 100 unités épandues après la première coupe (Baya 1994). La fertilisation du sorgho fourrager a été bien documentée, ainsi, des rendements de plus de 20 T/MS/ha ont été obtenus en irrigué dans le Gharb avec des doses d’azote de 300 kg/ha fractionnés entre le semis et les différentes coupes. En culture pluviale, l’approche raisonnable serait de chercher à remplacer les exportations en NPK qui sont respectivement d’environ 10, 2,5 et 16 kg/ TMS. Ainsi pour une récolte moyenne de 7 t MS/ha, on apporte 80 kg d'azote au semis et 30 à 40 kg après la première coupe. La culture du sorgho pour la production de grain affiche une faible productivité de 9 q/ha, cette faiblesse de rendement est imputée à la qualité des semences qui sont généralement prélevées du commun de chaque récolte (Elmourabit et al, 2014). D’un point de vue zootechnique, les premières recherches sur l’utilisation du sorgho grain chez les chevreaux en croissance ont été initiées au CRRA de Tanger en 2012 (El Otmani et al., 2012). Cependant, ces résultats nécessitent d’être actualisés en fonction des performances du matériel végétal, notamment nouvellement introduit ou collecté, et du contexte climatique en cours. Il s’agit d’actualiser la conduite technique de production, à savoir les doses de semis et la fertilisation ainsi que l’exploitation en foin et ensilage des écotypes fourragers sélectionnés. Ainsi que de tester la technique de culture en bandes intercalaires dans des zones d’altitudes. L’intensification de l’orge fourragère prend de plus en plus d’ampleur, étant une culture bien adaptée, économe en eau et qui valorise efficacement les intrants, notamment l’eau et les fertilisants. L'orge offre de multiples usages fourragers à savoir le vert, grains, paille, déprimage, foin et ensilage. Son exploitation est largement déterminée par la zone climatique et le système de production. Des résultats sont disponibles concernant l’évaluation des itinéraires techniques de la culture de l’orge fourragère en culture pluviale, principalement les techniques de production de la biomasse verte. Parmi les possibilités d’intensification de la culture d'orge, il y’a l’association d'une légumineuse (Medicago spp, Pisum, Lathyrus, Vicia) dans l’assolement, en vue d'une conservation sous forme de foin ou d'ensilage. Par ailleurs, l’intérêt de l’orge pour l’ensilage précoce a été démontré afin de bien échelonner le chantier d'ensilage. Le développement de la production hydroponique de l'orge semble intéressant dans ce contexte (AlKaraki et AlHashimi. 2012). Il a été rapporté qu'il faut environ 1,5 à 2 litres pour produire 1 kg de fourrage vert en hydroponie, contre 73 litres pour produire 1 kg de fourrage vert d'orge dans les conditions des champs (Naik., Swain. and Singh. 2015)). La culture des légumineuses fourragères serait un choix privilégié dans un contexte d’amélioration de la production fourragère. Les espèces fourragères, Bersim, vesce, pois fourrager, ou encore lupin ont une importance avérée qui n’est plus à démontrer dans l’agriculture marocaine. Plusieurs études ont été menées sur ces espèces pour fournir des références agronomiques pour les différents contextes de cultures au Maroc. Dans le cas du bersim Trifolium alexandrinum, deuxième culture après la luzerne et pilier potentiel pour l’intensification des systèmes fourragers en irrigué et en bour favorable, il est particulièrement favorable à la production laitière. Le bersim est caractérisé par de fortes exportations de la matière sèche. Le rendement moyen réalisé en culture pluviale dans le Tangérois a atteint 12,5 tonnes MS/ha, obtenu avec 4 coupes. Ce rendement a même dépassé 16 T/ha en sec en conditions plus favorables (Guessous, 1983). Les études consacrées à la fertilisation du bersim se sont effectuées dans différentes régions du Maroc : Tadla, Haouz et Gharb. Ces essais ont testé plusieurs combinaisons des trois éléments fertilisants azote, phosphore et potassium. Les meilleurs rendements ont été obtenus avec les formules NPK respectivement de 40-120-80 et 0-120-80 unités de N-P-K/ha. Dans l’état actuel des choses, l'itinéraire technique pratiqué reste très modeste et traditionnel par rapport au potentiel de cette espèce, à commencer par un choix variétal restreint, à des dates de semis s’étalant sur de longues périodes, à une fertilisation minérale faible et mal gérée (35% des agriculteurs y font recours). Des normes sur la fertilisation organique sont à fournir en fonction de la fertilisation minérale. L’optimisation de la productivité pourrait passer par l’orientation vers la pratique des mélanges du bersim avec d'autres espèces fourragères comme l'orge ou l'avoine. Le pois fourrager est une autre légumineuses fourragère qui suscite un intérêt croissant vu sa bonne qualité et son adaptation à différentes zones agro climatiques et ses multiples usages fourrager, notamment vert, foin, ensilage ou en graines (Bounejmte et Lahlou. 1997). Au Maroc, il est essentiellement mélangé à l’orge ou au triticale pour la production de fourrage vert ou de foin. La culture pure du pois fourrager se trouve limitée par le problème de la verse inhérent à la hauteur des variétés disponibles. La préconisation des variétés naines, des variétés moyennement hautesdes type aphylle, a été testé pour contrecarrer ce problème. Des résultats encourageants sont disponibles dans ce sens (Melis et al. 2017). Cependant les variétés feuillues un peu plus hautes ou celles qui ne possèdent pas le gène de nanisme sont un atout pour la culture fourragère, particulièrement lorsqu’elles sont en association avec une céréale. La verse à la récolte pourrait être amoindrie par des espacements entre les lignes de semis entre 15 à 30 cm.Les variétés marocaines sont adaptées et présentent une grande plasticité vis-à-vis du milieu. Des références techniques sont disponibles en tant que cultures mélangée à l’orge et au triticale (Ouknider, 1997). Le mélange pois-triticale, quant à lui fournit une production équilibrée avec une période végétative courte, avec de bons rendements allant jusqu’à 8 T MS/ha. Le fourrage récolté est assez, équilibré grâce à la proportion du pois fourrager, qui peut atteindre jusqu’à 50% à la récolte (Kallida, 2019). Les proportions du pois à la récolte sont plus ou moins prévisibles. Pour de bonnes performances, il faut assurer une bonne concordance de précocité entre les variétés utilisées. Les mélanges à base de pois fourragers sont à recommander dans les régions arides et semi-arides. Une autre légumineuse, adaptée au contexte marocain est la vesce commune. Plusieurs espèces de vesce peuvent être cultivées comme fourrage au Maroc, souvent en association avec l'avoine ou autres céréales pour le foin, exceptionnellement pour le fourrage vert et ensilage (Bounejmate et Lahlou, 1997). Les superficies emblavées en mélange avec la vesce sont en constante diminution au profit des céréales fourragères en mono cultures, ce qui impacte la durabilité des systèmes préconisés. Parmi les causes derrière le rétrécissement des superficies, il y a l’indisponibilité des semences expliquée par la faiblesse des rendements réalisés, lié entre autres à l’égrenage des graines à la maturité. L'évaluation de la variabilité du caractère d’égrenage au sein du germoplasm local et étranger et la recherche d’éventuelles corrélations entre les critères définissant l'égrenage et les caractéristiques morphologiques et génétiques ont été identifiées (Lahlou et Birouk 1993). D’autres efforts de recherche ont touché les aspects d’utilisation des graines par les animaux, ainsi qu’à l’étude de l’ensilage et l’introduction de certaines espèces de vesce pour l’amélioration des parcours. Les références techniques concernant la conduite des peuplements des mélanges à base de vesce sont à actualiser en fonction des variétés utilisées. Une autre légumineuse fourragère importante dans ce contexte de diversification serait le lupin puisque les espèces de lupin ont l’avantage de mieux valoriser les sols pauvres et acides, fournir des graines riches en protéines, ou encore fournir un engrais vert (Thami Alami, 1997). Des actions de recherche ont été entamées notamment pour l’exploitation des espèces locales de lupin et la définition de l’aire de culture par espèce. Actuellement, le lupin jaune, est représenté par une population endémique de la région du Gharb, qui est utilisé pour l’affourragement en vert (coupé ou en pâture). C’est une culture qui trouve son insertion dans le système de cultures et assure une disponibilité fourragère de bonne qualité. Ce lupin a un fort potentiel de productions en conditions limitantes et valorisent bien les sols marginaux. Il serait intéressant de tester cette espèce en mélange avec des céréales adaptées pour promouvoir la production et l’efficacité des systèmes de production. D’autant plus que l’adoption des mélanges fourragers céréales légumineuses fourragères ne peut que compléter les systèmes fourragers déjà existants. Aussi, l’amélioration de la productivité et de la durabilité des systèmes passe par l’optimisation de la rotation culturale à travers la préconisation de certaines légumineuses mineures jusqu’à présent à savoir, le Sulla, le mélilot, l’orobe. ou encore certains Médicago annuels. Des résultats préliminaires montrent un grand potentiel de ces espèces notamment dans les régions du nord du pays. Le Sulla (Hedysarum spp) est représentée essentiellement par H. flexuosum qui se trouve à l’état spontané. IL a fait l’objet d’une collecte et d’une évaluation préliminaire qui a montré des productions similaires aux variétés italiennes d’H. coronarium (Noutfia et al. 2014 et 2015.Elmourabit et al., 2013;Ayadi 2015). L’utilisation du sulla chez les petits ruminants a révélé de bonnes performances par pâturage ou sous forme de foin ou d’ensilage (Molle et al., 2003 ; Ditrana et al., 2015). L’Orobe (Vicia ervilia), quant à elle, est cultivé en particulier pour les graines utilisées traditionnellement en alimentation animale, bien que très peu d’études scientifiques aient été réalisées. La pratique de l’orobe est en déclin progressif par manque de matériel végétal performant. Une première tentative de promotion de cette culture a été entamée par le CRRA de Tanger à partir de 2014 (Farahat et al. 2015). Le regain d’intérêt pour l’Orobe provient notamment de sa résistance naturelle à l’orobanche, plante parasite qui atteint les autres fabacées. La conduite technique de production (dose de semis, fertilisation) et d’exploitation en foin et ensilage des écotypes fourragers sélectionnés reste à faire pour établir des références fiables et actualisées. LISTE DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : AL FAÏZ C., SAÏDI S., JARITZ G. 1997. Avoine fourragère (Avenasativa L.). In Jaritz G. et Bounejmate M. (éd.), Production et utilisation des cultures fourragères au Maroc, p. 209-224. INRA, Rabat. AL-KARAKI. G AND AL-HASHIMI. M 2012. Green Fodder Production and Water Use Efficiency of Some Forage Crops under Hydroponic Conditions. ISRN Agronomy. 2012. 10.5402/2012/924672. AMRI A, BOULANOUAR B. 1990. Résultats préliminaires sur la recherche des orges a doubles fins. Al Awamia74 , p. 76-81. AYADI M., EL YEMLIHI A., BAKKALI M., EL OTMANI S. 2015. 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La transition vers des systèmes de production animale performants impose la préconisation des cultures fourragères pour plus d’une raison qui peuvent dépasser le cadre de l'élevage. Pour ne citer que leurs avantages économiques comparativement aux autres ressources alimentaires, à savoir un prix de revient de l’Unité Fourragère (UF) réduit et un intérêt environnemental confirmé relatif à l’amélioration de la fertilité et la fixation des sols. Malgré une prise de conscience sur la nécessité de produire des cultures fourragères pour l’alimentation animale, ni leur représentativité dans le bilan alimentaire qui est de (8%), ni leur part dans la SAU d’à peine 6% SAU, ne concrétisent cette volonté avérée. Ceci perpétue un état de déficit fourrager constant. Le Maroc devait fournir une production supplémentaire de 3 milliards d’unités fourragères (UF), dont 2 milliards d’UF devraient provenir des cultures fourragères. De surcroît, la production réalisée par les cultures fourragères emblavées, accuse un écart considérable par rapport aux potentiels permis par ces cultures dans les conditions marocaines, soit la moitié du potentiel des espèces cultivées (MAPM 2011). La faiblesse des rendements réalisés serait due en grande partie à une faible maîtrise de la conduite technique et culturale de ces spéculations. Les cultures fourragères sont conduites généralement, selon des trains techniques traditionnels dans des systèmes de production extensifs. La situation est à peine meilleure dans des systèmes plus intensifs, où la majorité des itinéraires techniques préconisés sont simplifiés. Les agriculteurs tendent à réduire les coûts de production puisqu’ils appréhendent ces cultures en tant que consommation intermédiaire. Ils rattachent très peu la valeur économique des cultures fourragères à leurs bienfaits dans l’alimentation du bétail, à la production laitière ou de viande et encore moins à leurs effets béné¬fiques pour les sols et la qualité de l’eau. Il est certain que les plantes fourragères soient considérées en termes de profit économique tiré à partir de l’animal, ce profit serait d’autant optimisé avec l’augmentation du rendement à la parcelle. Par conséquent, l’amélioration de la conduite agro-techniques des cultures fourragères, à savoir la préparation du sol, les modes de semis, le contrôle des parasites, les doses d’irrigation, l’apport de fertilisants .... , est à considérer pour tirer un profit maximal. Ce qui va aboutir à une production suffisante, stable, soutenue et surtout de bonne qualité, en parfait accord avec le développement du secteur d’élevage souhaité. En raison de diverses contraintes, le niveau de la production actuellement atteint est très en-deçà de ce qui est attendu de ces cultures dans le cadre de la GG pour une éventuelle relance. Par ailleurs, le contexte de renforcement de la filière des fourrages oriente implicitement vers l'intensification de la production, la préconisation de plus de cultures fourragères et la constitution de réserve fourragère à même de répondre aux besoins d’un cheptel de qualité. L'amélioration des trains techniques préconisés pour la conduite des cultures fourragères, considéré en parallèle avec une diversification raisonnée conjuguées à l’extension des superficies, demeurent des lignes d’intervention prioritaires pour satisfaire cette demande et ainsi combler le déficit fourrager. La nouvelle stratégie de développement agricole Green Génération GG a doté la filière des fourrages d’une place prioritaire. Plusieurs actions sont proposées au niveau de cette étude pour s’aligner avec les objectifs tracés par la GG et contribuer à lever certaines contraintes inhérentes à cette filière en vue de promouvoir la production fourragère. Parmi les voies d’amélioration, la préconisation des itinéraires techniques performants, adaptés et innovants pour une meilleure conduite des principales espèces fourragères, est une option logique pour l’optimisation des systèmes alimentaires en vigueur et le garant de l’autosuffisance au niveau de l’exploitation Certains maillons de l’itinéraire technique de l’orge, le sorgho fourrager, le Bersim, le pois-fourrager et la vesce ainsi que l’itinéraire technique de production des légumineuses fourragères, dites mineures (sulla, mélilot jaune et orobe), vont être mis au point pour une éventuelle intensification de la culture depuis l’installation jusqu’à la récolte de fourrage ou de grains. Comprenant la mise en place des cultures, le peuplement idéal, la pratique de la fertilisation phospho-potassique, la place dans la rotation ainsi que la gestion des mauvaises herbes et parasites. Quelques aspects de production de semences des médicago annuels seront abordés Une mise au point concernant l’exploitation fourragère, notamment en foin et en ensilage est à l’ordre du jour.
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