National Institute of Agronomic Research Morocco - INRA Morocco

Overview: Cultures Oléagineuse.AXE3 - Valorisation technologique des graines oléagineuses



Leader: Ibtissame Guirrou, National Institute of Agronomic Research Morocco - INRA Morocco
Coleader: Abderraouf EL-Antari, National Institute of Agronomic Research Morocco - INRA Morocco

Team members: 4
Partner organizations: 1

Budget 2025
MAD :
0

Results: 3

  Axis Description
    
1.3 Résumé : Pour les industriels des huiles alimentaires, la production du colza et du tournesol permet une offre en huiles végétales sur le marché alimentaire nettement plus diversifiée que celle que l’on pouvait observer dans les années précédant le démarrage du PMV. C’est notamment le cas de la commercialisation de l’huile du colza produite localement en huile pure ou en association avec d’autres huiles. La diversité des matières premières est une source de différenciation des industriels et d’adaptation aux attentes des consommateurs. Au Maroc, la production nationale des huiles végétales, dont l’huile d’olive, couvre, à peine, 20% des besoins annuels en huiles. Par conséquent, le Ministère de l’Agriculture appelle à la relance, la promotion et le développement de la filière oléagineuse au Maroc. Le Contrat programme lancé entre 2013-2020 et cosigné par le gouvernement et la fédération interprofessionnelle des cultures oléagineuses, a pour objectif de passer d’une superficie de 35 MT à 127 MT représenté par 85 MT de tournesol et 42 MT de colza. Cet objectif a pour but d’augmenter la production d’huile de table de 8MT à 93MT. Ainsi, La diversité des matières premières représente une source de différenciation des industriels et d’adaptation aux attentes des consommateurs, sachant que les huiles de table sont indispensables dans chaque ménage marocain. La consommation d’huile alimentaire au Maroc est répartie entre l’huile d’olive (20%) et l’huile de table (80%). Cependant la diversification en huile de table spécialement les huiles combinées reste restreinte. C’est dans ce contexte que cet axe de recherche a été conçu pour apporter des solutions à ces contraintes. L’objectif global de cet axe de recherche repose sur la valorisation technologique des produits de la filière oléagineuse au Maroc. Un intérêt particulier sera porté à la caractérisation des huiles des variétés de colza et de tournesol développées par l’INRA qui, en grande majorité, restent méconnues par l’interprofession de la filière oléagineuse. D’autre part, une étude de formulation et d’authentification d’au moins un meilleur assemblage des graines oléagineuses issues de différentes variétés, avec l’huile d’olive, serait caractérisé sur la base de plusieurs paramètres physico-chimiques et biochimiques. De même, les huiles monovariétales ou d’assemblage qui auraient montré une haute qualité alimentaire et nutritionnelle seront proposées aux industriels (triturateurs) pour production industrielle et commercialisation. Mots clés : Gaines oléagineuses, valorisation, variété INRA, qualité de l’huile. 1.2Contexte et point de situation 1.2.1 Orientations stratégique Dans cette partie, rapporter les objectifs stratégiques dans le cadre deGénération Green se rapportant à la F/D, ainsi que la synthèse des doléances exprimées par les parties prenantes lors de la phase de cadrage. Les graines oléagineuses permettent de produire des huiles, l'une des denrées alimentaires de base dans la consommation humaine, et de fournir des tourteaux qui sont des sous-produits riches en protéines nécessaires pour l'alimentation du bétail, notamment pour la volaille industrielle. Les principales espèces oléagineuses annuelles cultivées au Maroc sont le tournesol, le colza et l'arachide. Le tournesol constitue la principale culture oléagineuse avec toutefois des fluctuations importantes de superficies du fait que la culture est considérée par les agriculteurs comme une spéculation de substitution aux cultures d'hiver, en cas d'inondations ou de sécheresse. L'importance relative de l'arachide est diminuée par le fait que la production de cette espèce est plutôt destinée à la consommation de bouche qu'à la production d'huile. La culture du colza s'impose de plus en plus aujourd'hui en tant que l'une des composantes principales de la filière oléagineuse au Maroc. Plusieurs recherches en matière d'amélioration génétique et culturale du colza ont été menées pour le développement de cette culture, d'où la réintroduction du colza au Maroc (région de Casablanca-Settat) conformément aux objectifs du Plan Maroc Vert et aux dispositifs du contrat programme. Le contrat programme lancé entre 2013-2020 et cosigné par le gouvernement et la fédération interprofessionnelle des cultures oléagineuses (FOLEA), a pour objectif de passer d’une superficie de 35.000 à 127.000ha, représentée par 85.000 ha pour le tournesol et 42.000ha pour le colza. Cet objectif a pour but d’augmenter la production d’huile de table de 8à 93MT, afin de hausser le taux de couverture des besoins en huile de 1% à 19%. Suite à la dernière réunion de déclinaison filière de la nouvelle stratégie ‘Génération Green’, tenue au Ministère de l’Agriculture le 12 mars 2020, le bilan des réalisations de la filière depuis le lancement du PMV jusqu’à fin 2019 a montré le développement de la superficie à 32.500 ha,avec une production en huile de 38,5 MT, la mise en place de 5 raffineries (2 existantes Casablanca-Settat et Fès-Meknès) et le développement de 2 nouvelles zones (Béni-Mellal-Khénifra et Chaouia. Concernant le rendement moyen (q/ha), il est de l’ordre de 13,3 q/ha pour le tournesol et 8,8 q/ha pour le colza. Pour les industriels, la production du colza et du tournesol permet une offre en huiles végétales sur le marché alimentaire nettement plus diversifiée que celle que l’on pouvait observer dans les années précédant le démarrage du PMV. C’est notamment le cas de la commercialisation de l’huile de colza produite localement en huile pure ou en association avec d’autres huiles. La diversité des matières premières est une source de différenciation des industriels et d’adaptation aux attentes des consommateurs. C’est également une assurance de disponibilité en protéines végétales pour le secteur de l’élevage.. Pour Lesieur Cristal, le chiffre d’affaire sur l’activité « tourteaux » est passé de 41,2 à 160 MDH entre 2013 et 2019 (www.lesieurcristal.ma) Le bilan rapide de l’action de relance des oléagineux dans le cadre du Plan Maroc Vert que nous venons de présenter montre bien la complémentarité et la cohérence des actions interprofessionnelles avec les orientations des pouvoirs publics tant au niveau national qu’au niveau international. Nous avons vu les impacts de ces actions en matière de diversification des productions et de différenciation des produits proposés aux consommateurs. Dans le cas du Maroc, le modèle de développement basé sur les filières de production est donc indéniablement source de progrès relativement rapides pour les agriculteurs et pour les consommateurs. Une clé de ces progrès est certainement qu’en passant d’une situation où les importations d’huiles brutes constituent quasiment la seule source d’approvisionnement pour les industriels, à une filière nationale longue avec les fournisseurs d’intrants, les agriculteurs, les stockeurs, les triturateurs et les fabricants d’aliments du bétail, la valeur créée au niveau national est accrue. Sa répartition fait l’objet d’une concertation au sein de la filière, entre ses acteurs d’une part et avec les pouvoirs publics d’autre part pour ce qui concerne les stratégies de long terme. C’est ensuite la stratégie de chacun des acteurs qui les amène à rechercher et à mettre en œuvre une différenciation génératrice d’un complément de valeur. Pour les consommateurs, les huiles de table sont indispensables dans chaque ménage marocain. Le consommateur se voit actuellement proposer une panoplie de produits et de marques, qu’il se procure bien souvent dans les commerces traditionnels. La consommation d’huile alimentaire au Maroc est répartie entre l’huile d’olive (20%) et l’huile de table (80%). Le marché des huiles végétales est réparti entre trois principaux acteurs : Lesieur Cristal, qui se taille la part du lion avec 59%,en 2015, les Huileries du SoussBelhassan (environ 25%) et Savola. La diversité des produits proposés par chacun de ces acteurs dépend de sa position sur le marché (Market insights, 2019). Donc la présence au marché d’autre choix d’huiles combinées, n’ayant pas les mêmes vertus nutritionnelles mais se complètent, représenterai un important axe de recherche dans le cadre du PRMT Oléagineux. 1.2.2 Etat de l’art : Faire le point du contexte scientifique et des dernières connaissances en relation avec l’axe pour justifier l’idée du projet, les aspects originaux et novateurs, et énoncer les hypothèses. (y compris les recherches antérieures de l’INRA) Les huiles végétales se divisent en trois familles par leur composition en acides gras (AG) (Morin et al, 2012): ‐ Celles riches en AG saturés sont les huiles de palme, de coprah (noix de coco) et le beurre de cacao. Solides à température ambiante, elles sont utilisées comme liants dans les produits manufacturés. Mais leur consommation en excès est un facteur de maladies cardio-vasculaires. ‐ Celles riches en AG mono-¬insaturés (oméga 9) regroupent les huiles d’olive, d’arachide et de tournesol oléique (une variété particulière de tournesol). Elles sont stables à haute température même sans raffinage. ‐ Celles riches en AG poly-¬insaturés apportent plus ou moins d’oméga 6 (pépins de maïs, raisin, tournesol, argan) et d’oméga 3 (colza, chanvre, noix, lin). Des acides gras « essentiels » car non synthétisés par le corps. La qualité de l’huile des graines oléagineuses dépend directement de la qualité des graines. Le potentiel génétique constitue le premier facteur déterminant la composition des graines des plantes oléo-protéagineuses. Dans le cas particulier du tournesol et colza, les objectifs de composition pour les filières d’utilisations dépendent d’une part, du choix de variétés (oléique ou standard); et d’autre part, des potentialités du génome à produire des molécules d’intérêt. Le niveau de synthèse de ces molécules est déterminé par la présence et l’expression de gènes spécifiques (Delplanque, 2000). La composition en acides gras des triglycérides de l’huile de tournesol varie d’un cultivar à l’autre. Globalement, l’huile de tournesol se compose d’environ 90% d’acides gras insaturés (acides oléique et linoléique) et 10 % d’acides gras saturés (acides palmitique et stéarique). Jusqu’en 1960, la production d’huile à base de tournesol provenait de cultivars classiques (ou standard) ayant une composition à dominante d’acides gras polyinsaturés (acide linoléique). L’apparition des premiers mutants riches en acide oléique et l’évolution des sélections ont permis de développer d’autres variétés qui ont fait du tournesol un sérieux concurrent des huiles hautement monoinsaturées (Delplanque, 2000). Historiquement, c’est en Russie qu’ont été réalisées les premières sélections de lignées à haute teneur en acide oléique par mutagenèse chimique (Soldatov, 1976). Actuellement, trois types de cultivars peuvent être rencontrés selon leur teneur en acide oléique: de 20 à 50%, les cultivars standard (classiques), de 50 à 70% les cultivars mi-oléiques et plus de 70%, les cultivars oléiques (Sadras et Villalobos, 1996). La grande diversité des ressources oléagineuses met potentiellement à disposition des différents secteurs utilisateurs une grande variété de corps gras. Cependant, 90 % des productions mondiales se concentrent sur une petite dizaine d’huiles (palme et dérivés, soja, colza, tournesol, coton, arachide, olive) que les secteurs consommateurs vont utiliser selon les fonctionnalités qu’ils recherchent. Celles-ci sont variées et plusieurs peuvent être requises simultanément : apport optimisé de nutriments et texturation ou résistance à la température, par exemple. Par ailleurs, l’évolution des connaissances sur l’impact des régimes alimentaires ou de certains composants (à partir des résultats d’études épidémiologiques ou d’intervention, de recherche sur les métabolismes) et les recommandations nutritionnelles qui en découlent à terme, incitent à faire évoluer certaines habitudes alimentaires. Ces orientations favorisent l’innovation impliquant selon les cas, soit la mise au point de procédés nouveaux (fonctionnalité modifiée), soit l’emploi d’une autre ressource (par exemple la recherche de nouvelles variétés de compositions différentes) (Morin et al, 2012). C’est dans ce sens que nous nous intéresserons à la formulation et à la diversification de l’offre en matière des huiles combinées (issues d’une combinaison de différentes graines oléagineuses). Ces derniers représentent un segment important du marché européen et elles associent le plus souvent 2 à 4 oléagineux. Certaines sont uniquement destinées à l’assaisonnement, d’autres à la cuisson, d’autres encore à l’assaisonnement et la cuisson. Tandis qu’au marché marocain, les huiles combinées ne sont pas assez présentes et commercialisées. Selon Dilas, 2005, les statistiques de l’Oniol révèlent depuis 1980 en particulier, d’une part, le développement progressifs des huiles combinées et, d’autre part, l’essor de la consommation d’huile d’olive. Notons que la baisse de la consommation d’huile de tournesol est moins dans la mesure où le développement des huiles combinées profite également au tournesol qui se voit offrir une seconde jeunesse. L’huile de tournesol entre en effet en grande partie dans la « composition » des huiles combinées. Sur leplan alimentaire (aliments et compléments alimentaires), certains acides gras figurent dans la liste des «allégations santé» autorisées au niveau européen (par l’EFSA, qui s’est montrée très sélective et exigeante). Depuis le 17 novembre 2014, s’ajoute une dernière allégation (utilisable uniquement pour les matières grasses et les huiles) touchant aux acides gras insaturés en général, donc aux oméga-3 et 6 : « Il a été démontré que la consommation de matières grasses riches en acides gras insaturés dans l’alimentation en remplacement des matières grasses riches en acides gras saturés abaisse/réduit le taux de cholestérol sanguin. D’autant plus que le régime alimentaire respecte le rapport oméga-6/oméga-3 (inférieure ou égale 5) ; qui constitue un index d’équilibre alimentaire, d’efficacité physiologique et de prévention de pathologies. Ce rapport oméga 6/oméga 3 est garanti dans des huiles combinées où une complémentarité entre les variétés de tournesols et colza avec d’autres oléagineux (sésame, carthame), s’avère intéressante. En effet, selon une analyse de 15 huiles de mélange vendues sur le marché français, Une étude faite par LaNutrition.fr. conseille les huiles combinées en colza 59%, tournesol 28%, caméline 6%, chanvre 4% et noix 3% et les huiles combinées en colza 60% et olive 40% car elles représentent le meilleur rapport oméga 6/oméga 3. Ce rapport est également influencé par les conditions environnementales, notamment la température durant le stade de remplissage des graines et de biosynthèse de l’huile, avec ses différentes composantes, dans celles-ci. Une température élevée favorise une augmentation de l’acide oléique et donc une réduction de ce rapport. A travers cet axe, nous nous intéresserons à caractériser les huiles de différente variétés inscrite par l’INRA. Cette caractérisation prendra en compte une étude de l’influence des facteurs agro-environnementaux sur la composition de la graine et par conséquent sur l’huile extraite. Des résultats préliminaires, notamment dans le cadre du PRMT 2017-2020 et du Projet MCRDV, reposant sur la comparaison de certains indices de qualité des huiles extraites de différentes variétés de colza et de Tournesol ont montré de différences significatives. Ce qui affirme la nécessité de caractériser les huiles extraites des variétés INRA. Également, nous nous intéresserions à la formulation d’au moins une huile combinée issues de plusieurs combinaisons en graines oléagineuses (huile binaire, tertiaire et quaternaire). Cela représente un important axe de recherche-développement au Maroc, pour les considérations suivantes : - Les variétés marocaines de tournesol (Nabloussi et al., 2011) et de colza (Nabloussi, 2015) inscrites au catalogue officiel ont trouvé leur place et leur justification sur le plan nutritionnel par la qualité diversifiée de leurs acides gras, mais aussi par la préservation des qualités de l’insaponifiable riche en vitamine E et en phytostérols. - La présence de l’acide linoléique est recherchée et appréciée dans les huiles alimentaires, d’où l’introduction du carthame, qui est riche en acide linoléique et qui représente aussi une culture oléagineuse adaptée au Maroc car il s’agit d’une plante peu exigeante en intrants (Frick et al., 2005) et adaptée au stress salin et hydrique (Zraibi et al., 2014). - Un enrichissement en antioxydant et en phytostérol naturels des huiles serait apprécié par le consommateur et ce en combinant ces huiles alimentaires par l’ajout de l'huile de sésame qui est appelée la reine des huiles végétales en raison de ses antioxydants (tocophérol, sésamine et ses dérivés). - Pour l’interprofession de la filière huilière, la combinaison entre le sésame, le carthame et l’huile d’olive 2ème et 3ème catégorie, en huile de table, de friture ou d’assaisonnement ou dans l’industrie de conserve comme succédané de l’huile de poisson avec une considération du rapport qualité/ prix raisonnable, est un moyen assurant l’amélioration de la stabilité oxydative des huiles (Nabloussi, 2015). - La valorisation de l’huile d’olive vierge et lampante pourrait se faire par la combinaison avec l’huile de tournesol pour la production d’une huile combinée qui s’avère meilleure pour la friture. Les propriétés physicochimiques de cette huile combinée sont meilleures à celles de l’huile de tournesol seule. De même, ce projet constitue une opportunité pour les professionnels (agriculteurs et industriels) de s’enquérir des avancées technologiques réalisées dans le domaine de sélection variétale des oléagineux annuels, en particulier, les premières variétés ‘00’ de colza d’origine marocaine et la première variété de tournesol d’automne au Maroc. Ces mêmes professionnels seront impliqués dans le processus d’évaluation et de sélection de matériel végétal et dans le processus de valorisation des graines en huile combinée. Listes des références bibliographiques : Rapporter au moins 10 références récentes relatives à la thématique de l’axe Delplanque B. 2000. Intérêt nutritionnel des tournesols. In: Proc. XV International Sunflower Conference, Toulouse, France, 17-24. Dilas G. 2005. Évolutions du marché français des huiles alimentaires. OCL - Oilseeds and Fats, Crops and Lipids, 12(5-6). Evrard J., Pagès-Xatart-Pares X.,Argenson C., Morin O. 2007. Procédés d’obtention et compositions nutritionnelles des huiles de tournesol, olive et colza. Cahiers de Nutrition et de Diététique, volume 42-1 : P 13-2. Guilloux G., David A. and Pouzet A. 2018. Oil & protein crops: differentiation through a quality approach. OCL - Oilseeds and Fats, Crops and Lipids 25(2) : D210. Joundi D. 2019. Agroalimentaire, DataViz, Grande Distribution & Retail, Market insights (https://groupe-sunergia.com/market-insights/performances-huiles-de-table-commerces-traditionnels/) Morin O., Pagès-Xatart-Pares X. 2012. Huiles et corps gras végétaux : ressources fonctionnelles et intérêt nutritionnel. OCL - Oilseeds and Fats, Crops and Lipids 19(2):63-75. Nabloussi A. 2015. Amélioration génétique du colza : enjeux et réalisations pour un développement durable de la filière. Editions INRA. Sadras V.O. et Villalobos F.J., 1996. Physiological characteristics related to yield improvement in sunflower (Helianthus annuus L.). In: Genetic improvement of field crops. Ed.G.Slafer, Marcel Dekker, New York, p.287-320. Savoire R., Lanoisellé J.L. and Vorobiev E. 2013. Mechanical Continuous Oil Expression from Oilseeds : A Review. Food Bioprocess Technol. 6, 1–16. Soldatov K.I. 1976. Chemical mutagenesis in sunflower breeding. In: Proc. VII International Sunflower Conference, Vlaardingen, Netherlands, 352-357. Zraibi L., Kajeiou M., SerghiniCaid H. and Nabloussi A. 2014. Safflower Evaluation under Contrasted Environment Conditions and Selection of Promising Genotypes. Journal of Agricultural Science and Technology B 4 : 299-311. 1.2.3 Justification du projet (intérêt et originalité) Présenter les conditions qui mènent à l’identification de la problématique à traiter et la capacité du projet à donner des solutions(durables) à la lumièredes orientations stratégiques (1.2.1) etde l’état de l’art (1.2.2) tout en décrivant comment le projet complète les autres initiatives. Au Maroc, les besoins annuels en huiles végétales s’élèvent à 450.000 t dont, à peine, 20% sont couverts par la production nationale (18% huile d’olive et 2% huile de graines oléagineuses). Les importations massives en huile brute et sous forme de graines oléagineuses pèsent très lourd sur la balance commerciale marocaine. Par conséquent, le Ministère de l’Agriculture appelle à la relance, la promotion et le développement de la filière oléagineuse au Maroc afin de relever le niveau de sécurité alimentaire du pays en huiles végétales. Cette filière, possédant d’importantes potentialités dans la région Fès-Meknès comme dans d’autres régions, est retenue dans le pilier II du Plan Agricole Régional (PAR) du Plan Maroc Vert. Dans ce cadre, un Contrat Programme (CP) a été co-signé en 2013 par le gouvernement et la fédération interprofessionnelle des cultures oléagineuses. L’objet de ce CP est de de définir un cadre de référence pour la relance et le développement de la filière oléagineuse impliquant l'ensemble des partenaires intervenant dans cette filière. L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) est partie prenante dans le processus de la relance et du développement du secteur des oléagineux. Sa stratégie est basée sur la diversification des cultures oléagineuses et de leurs ressources génétiques mises en recherche-expérimentation, le développement de variétés améliorées et la mise au point de techniques culturales appropriées, répondant aux principes de développement durable et de protection de l’environnement. Pour le colza et le tournesol, cultures considérées par le CP, l’INRA dispose de plusieurs variétés productives, en plus de germoplasmes à base génétique large (lignées élites de colza et populations sélectionnées de tournesol d’automne), tous adaptés aux conditions de culture. En revanche, aucune information n’est disponible sur la qualité et la valeur technologique de ces variétés oléagineuses marocaines. L’objectif global de cet axe de recherche est la valorisation de toutes ces ressources génétiques qui, en grande majorité, restent méconnues par l’interprofession de la filière oléagineuse. Les huiles monovariétales de colza et tournesol et les huiles issues de mélange de graines de différentes cultures oléagineuses, avec l’huile d’olive, seront caractérisés sur la base de plusieurs paramètres physico-chimiques et biochimiques. De même, les huiles monovariétales ou de mélange qui auraient montré une haute qualité alimentaire et nutritionnelle seront proposées aux industriels (triturateurs) pour production industrielle et commercialisation.
  Atlas
    
  Results
    
Code Type Result Name Leader Co-leader Activities Commodity View
Cultures Oléagineuse.AXE3.RES7 La qualité des huiles des graines monovariétales (2 variétés de tournesol et 6 variétés de colza) est déterminée Ibtissame Guirrou Abderraouf EL-Antari 5
Cultures Oléagineuse.AXE3.RES8 La meilleure combinaison de graines à haute qualité d’huile est identifiée, formulée et déterminée Ibtissame Guirrou Abderraouf EL-Antari 4
Cultures Oléagineuse.AXE3.RES9 La stabilité de l’huile combinée formulée est évaluée Ibtissame Guirrou 1
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